Les Voiles de saint Barth, classement final

Les prévisions du jour n’étaient pas très optimistes et le vent ne s’est malheureusement jamais levé, ce samedi, sur les Petites Antilles. Le comité de course des Voiles de Saint-Barth n’a donc pas eu d’autre choix que d’annuler la manche du jour, en l’occurrence un parcours de douze milles entre la bouée Saline et le Pain de Sucre.

En conséquence, les classements restent inchangés et les leaders à l’issue des trois premières courses sont les vainqueurs sacrés ce soir dans chacune des neuf classes. C’est évidemment un scénario inhabituel pour l’épreuve mais celle-ci s’achève néanmoins après trois courses aussi belles qu’intenses, un Day-off mémorable et cinq jours de fête et de convivialité hauts en couleurs !

On le redoutait et cela s’est confirmé : le vent a totalement déserté le plan d’eau de Saint-Barth, ce samedi. « Les prévisions du jour étaient très pessimistes. Les différents fichiers nous annonçaient 3 à 4 nœuds de vent, pas plus. Sur zone, il n’a jamais dépassé 1 ou 2 nœuds. Dans un premier temps, nous avons mis un aperçu à terre dans l’attente d’une éventuelle évolution mais à 10 heures, nous avons dû nous résoudre à annuler les régates du jour faute de vent insuffisant. De fait, si nous avions lancé des départs dans ces conditions aléatoires, cela aurait, à coup sûr, faussé la sportivité de l’épreuve », a expliqué Jean Coadou, le Président du comité de course qui, cette semaine, a tout de même réussi à valider trois belles courses. Trois courses très variées, que ce soit au niveau des conditions ou au niveau des tracés et des difficultés techniques. « La régate a été belle et nous avons pris énormément de plaisir sur l’eau cette semaine », a commenté Pamala Baldwin, la skipper de Liquid, résumant ainsi le sentiment général. « Les organisateurs ont fait ce qu’ils ont pu avec les conditions météo. Ça ne pouvait pas être mieux », a ajouté la navigatrice d’Antigua et Barbuda qui pouvait potentiellement perdre la deuxième place chez les CSA 3, aujourd’hui, Better than… El Ocaso ne pointant qu’à un tout petit point d’elle au classement à l’issue des trois premières courses.

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Une décision jugée raisonnable à l’unanimité

« Au final, le scénario de la course a tourné à notre avantage. Si nous avions régaté, nous aurions évidemment tout

© Jouany Christophe

donné pour conserver notre position mais de rester cloués à terre nous a, d’une part, simplifié la tâche pour conserver notre deuxième place et, d’autre part, évité de batailler dans des conditions erratiques », a-t-elle indiqué. Impression partagée par de nombreux marins, aujourd’hui, y compris par ceux pour lesquels le fait de courir ou non ne pouvait rien changer ou presque, à l’image de Bruno Carlo Cardile, équipier à bord de Fortunata (CSA 1), auteur d’un sans-faute avec trois victoires sur trois manches courues. « Il n’y avait pas de vent sur la zone de course. La décision du comité de course a été très raisonnable. Reste que s’il avait choisi de nous envoyer, nous aurions accepté son choix également. Il est vrai que nous étions tous là pour régater mais nous ne sommes cependant jamais très favorables à concourir dans des conditions où la chance prend le pas sur tout le reste », a commenté l’Italien dont l’équipage inscrit son nom au palmarès des Voiles de Saint-Barth dès sa première participation, tout comme Oystercatcher XXX1 en CSA 2 mais aussi Pasco’Jaquar en CSA 4.

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Des vainqueurs inédits et des récidivistes

D’autres ont dû persister davantage avant d’y parvenir. C’est notamment le cas des équipages de Sorcha en CSA 0 et de Fujin chez les Multicoques. Le premier, mené par Peter Harrison, a (enfin) décroché la victoire cette année après ses 3e et 2e places en 2015 et 2016. Le second s’est, lui, (enfin) hissé sur la première marche du podium des Multicoques de cette 8e édition, après deux participations, en 2013 et en 2015, sur le J 125 Hamachi dans la classe des Spinnaker 1. Mais il y a aussi ceux qui ont réussi le pari de conserver leur titre cette année, en l’occurrence les hommes de Proteus chez les Maxi 1, ceux de Team Island Water World en Melges 24, ainsi que ceux de Blitz en CSA 3 (l’équipage avait couru sur Corr’s Light Racing en 2016) à qui l’on tire un grand coup de chapeau et auxquels l’on donne rendez-vous, ainsi qu’à tous les autres, pour la neuvième édition des Voiles de Saint-Barth, entre 9 et le 14 avril 2018.

Proteus remporte le classement des Maxi et s’offre la montre RM 60-01 Chronographe Flyback

Richard Mille, partenaire principal des Voiles de Saint-Barth depuis l’origine, a résolument affirmé l’importance de l’univers marin dans sa collection. Jamais la marque n’a été aussi impliquée dans le monde nautique et son modèle consacré à la navigation en haute mer, la RM 60-01 Chronographe Flyback Régate, en est la preuve. C’est cette montre que l’équipage de Proteus mené par l’Américain George Sakellaris a remportée pour avoir terminé en tête du classement général des Maxi (Maxi 1 et Maxi 2), comme cela fut déjà le cas lors de la dernière édition. Animée par un calibre automatique RMAC2 en titane grade 5 et dotée de 55 heures de réserve de marche, d’un balancier à inertie variable et des fonctions chronographe flyback, calendrier annuel, grande date et UTC, la RM 60-01 facilite la navigation grâce à sa lunette tournante spéciale, ponctuée des quatre points cardinaux et d’un disque gradué à 360° avec échelle des 24 heures. Elle se démarque ainsi des autres montres de navigation par sa faculté à orienter, sans calcul supplémentaire, sur l’hémisphère nord aussi bien que sur l’hémisphère sud.